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Rumjana Radkova

Le Bulgare de l’epoque du Reveil national en route vers sa derniere maison

Summary

 

Les processus de modernisation dans la société bulgare du 19e s. concernent également un domaine spécifique de la mentalité humaine, notamment le problème de la mort et des rites qui y dépendent. Le riche canevas de matériaux posthumes (nécrologies, discours prononcés aux tombes respectives, discours commémoratifs, annoncés dans la presse, etc.) permettent à analyser la perte progressive du système de rite traditionnel, ainsi que les changements dans les rites funèbres.

Chaque élément du rite funèbre, l’annonce de la mort, le cortège funèbre, la messe à l’église, la mise au tombeau et les offices funèbres s’élargit avec de nouvelles formes empruntées aux funérailles européennes. La presse joue un rôle important: on y fait la propagation en société des activités des défunts et de cette façon on donne des modèles de conduite civile. La mort perd son caractère intime et personnel et se charge de taches plutôt sociales, politiques et culturelles par l’élite intellectuel bulgare. Les formes empruntées s’adoptent aux besoins actuels de la nation. Les changements de la modernité ne s’avèrent pas un processus lent, mais plutôt dynamique. Cependant, ce processus se déroule différemment sur le territoire bulgare aussi bien que dans les villes et les villages. La modernité s’impose surtout dans les régions du Balkan, sur le Danube et en Thrace, tandis que dans la région de la mer Noire, en Macédoine et Dobroudja le processus est moins évident.

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